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Traitre père.

Toi, qui marches là-bas,
En croyant dur comme fer,
Que c'est vers l'horizon.
Toi, qui marches d'un bon pas,
En fuyant ton enfer,
Vers une illusion.

Tu ne te retourne pas,
Tu marches, droit devant toi.
Tu aurais trop peur,
De voir ton erreur,
Surgir de la boue
Et te dire: "Reviens chez nous".

Toi, qui presses le pas,
Déjà inquiet,
Devant le futur.
Toi, qui tremble déjà,
Devant la pitié
Qui suinte des murs.
Toi, qui veux oublier,
Ce que tu as laissé
Détruit par ta faute.
Toi, qui a fait pleurer,
Des coeurs blessés
Par le claquement d'une porte.

Toi, qu'on oubliera pas,
Malgrés les apparences
Qui griment la vie.
Toi, qu'on enterrera,
Par dessous la vengeance,
Qui est née de ton lit.

Tu ne te retournes pas,
Tu marches, droit devant toi.
Tu aurais trop peur,
De voir ton erreur,
T'entrainer dans la boue
Qui t'entourera.
Tant que tu seras debout,
Tant que tu marcheras,
Tu entendras cette voix
Te dire..: "C'est toi mon papa?".

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© Dominique Vastra 2002