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Pour toi.

Toi qui m'irradie comme mille soleils
D'un amour de titan, d'un amour si humain,
Comme dit le poète à nulle autre pareille,
Saurais-je jamais ton corps qui vît sous mes mains ?

Tes yeux si langoureux si câlins si rieurs,
Rendent ma destinée esclave du désir.
Ton regard est pour moi promesse d'un ailleurs
Que je pourrais atteindre sans devoir partir.

Il est aussi des lois qui protègent la femme
Et qui ne sont forgées que part nos illusions,
Barrières de nuées qui retiennent nos flammes
Pour mieux se laisser vaincre et lâcher nos passions.

Ainsi sommes nous faits comme de vrais enfants
Refusant l'interdit qui nous retient ici
Le temps pour nous de vaincre et de faire l'important
Pour ensuite plonger dans l'abîme de vie.

Aussi je t'aime toi, la femme qui est mienne
Que j'ai su conquérir tout en me laissant vaincre
Ce qui mit entre nous, oh, non pas une chaîne,
Mais un délice doux faisant couler mon encre.

J'aimerais que ces mots soient encor mieux écrits,
Qu'ils puissent prendre vie à tes yeux convoités,
Qu'ils transforment nos vies en un vrai paradis
Qu'ils détruisent le mal qui pourrait te toucher.

Mais j'aimerais aussi, et plus fort que ma vie
Qu'ils gravent dans ton cœur la trace de mon âme,
Une trace qui soit infime ou infinie
Une trace d'amour d'un homme envers sa femme.

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© Dominique Vastra 2002