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Marre de tout.

Et les gens traînent, traînent et traînent encore
Leurs peines
Au fond des bars.
Et les gens traînent, traînent et traînent encore
Leurs peines
Au fond des marres,
Marre de toi,
Marre de ça,
Marre de tout,
De tout ce qui me gêne encore,
Marre de moi,
Marre de ça,
Marre de tout,
De tout ce qui m'entraîne vers la mort.

Il y a des jours,
Il y a des nuits
Où sans amour
On est petit,
Aussi petit qu'un invisible,
Aussi petit qu'on est nuisible.

Et même si je me dis qu'écrire
Sèchera mes peines sur la page,
J'ai la sensation de détruire
Ce qui me retient de la rage.

Et les gens traînent, traînent et traînent encore
Leurs peines
Au fond des bars.
Et les gens traînent, traînent et traînent encore
Leurs peines
Au fond des marres,
Marre de toi,
Marre de ça,
Marre de tout,
De tout ce qui me gêne encore,
Marre de moi,
Marre de ça,
Marre de tout,
De tout ce qui m'entraîne vers la mort.

Même si je libère mon histoire
Elle reste au cœur et dans ma peau.
Tant que tu refusera d'y croire
Ma tête n'aura pas de repos.

 

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© Dominique Vastra 2002