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Macho Bobo
Une petite histoire destinée à me faire de nouvelles ennemies parmi la gente féminine. Avertissement Le texte qui suit dénote une grande mauvaise foi. Des éléments en témoignant sont imbriqués avec de vraies évidences impossibles à nier. Pour s’y retrouver, à la suite de ce texte, l’auteur nous en fournit un résumé Fidèle.Je ne sais si vous l’avez remarqué, mais
plus on avance, plus la société évolue, et plus la place accordée
aux femmes grandit. En revanche, vous avez remarqué, j’ai écrit
« accordée » et non « occupée » par exemple.
Bien sûr, car utiliser « occupée » dénoterait une certaine
forme de volonté. « Accordée » correspond plus à la réalité.
Car enfin, nul ne peut nier qu’il a bien fallu laisser les femmes
se libérer pour que tous ensemble nous puissions accéder aux bienfaits
de la société de consommation moderne. Les femmes au boulot, c’est
un gain de production énorme, une masse d’argent supplémentaire
en circulation dans les tuyaux de l’économie ; une nouvelle
population de consommatrices, et tous les nouveaux produits qui
vont avec. Qui pourrait
décrire la joie, que nous les hommes, avons ressentie à la découverte
de cette nouvelle culture ? Je suis certain de vous voir exulter
à la lecture de ces quelques noms qui ont marqué nos ignares existences
de mâles en participant à la richesse de notre civilisation :
Lux, Mini-Mir, Monsieur Propre, Bonux, Bref anti-calcaire, etc .
. . Bref, justement, grâce aux femmes sur le marché
du travail, le bonheur était en point de mire pour tous les consuméristes.
Mais voilà-t-y pas que les robinets placés sur les tuyaux de l’économie
se sont grippés. On a beau installer des robinets de 12, le débit
diminue tout de même. Que faire ? La
réponse est autour de nous aujourd’hui. Mais revenons aux femmes. Franchement,
c’était pas sérieux cette histoire de libération. Pas comme ça en
tout cas. La vrai libération des femmes, c’est celle qui consiste
à reconnaître qu’en général, elles prennent plus de recul pour juger
les situations difficiles. Cela vient sûrement de leur fonction
première. Je veux parler de la fonction reproductrice. Il ne faut
pas oublier qu’à la base, « la femme est l’avenir de l’homme »,
c’est à dire que sans elles, nous n’avons plus d’existence dans
le futur. Elles sont là pour assurer la continuité de l’espèce et
depuis le début, elles ont appris à prendre du recul pour éviter
les problèmes et choisir la meilleure solution pour donner la vie
avec le maximum de sécurité. N’oublions jamais que la femme est
prévue pour (la grossesse), physiologiquement parlant. L’homme,
lui, ne peut porter à la fois un enfant dans son ventre et du bois
sur les bras pour chauffer la caverne. La femme, si. De là vient
encore une autre supériorité qu’il faut lui reconnaître. La femme
est multi-tâches. On pourrait passer des heures à énumérer
toutes les qualités des femmes, mais ce serait du temps perdu. Elles
le font très bien toutes seules en oubliant d’être modestes, sans
oublier d’être bavardes. A se demander comment il est possible d’être
efficace dans un emploi quel qu’il soit en passant son temps à papoter.
J’oubliais de préciser que si les femmes occupent des emplois, ce
n’est pas pour autant qu’elles oublient leurs anciennes préoccupations.
Elles sont admirables sur ce point. Les femmes sont capables d’occuper
des postes à responsabilités tout en parlant cuisine, chiffons,
courses, et en gérant l’économie familiale. Attention, occuper un
poste ne signifie pas assurer les responsabilités et prendre des
décisions. Mais le fait d’occuper des postes à responsabilités conforte
les femmes dans l’illusion qu’elles peuvent faire aussi bien que
les hommes. Et
nous, sympathiques et compréhensifs, nous laissons faire. Faut-il
que l’homme ait un bon fond pour accepter toutes ces inepties. Il
vaudrait peut-être mieux mettre le pied sur le frein. Trop de liberté
pourrait nuire à la gente féminine. Elles ont maintenant l’habitude
de juger et de décider par elles-mêmes. C’est comme ça qu’on fait
des conneries. On croit pouvoir se passer de l’avis des autres,
on fonce, on fonce, et puis le mur arrive plus vite qu’on ne l’attendait.
Mais soyons magnanimes ! La liberté, l’égalité pour les femmes,
sont encore des concepts jeunes. Encore heureux ! Quand on
voit le recul accusé par la religion depuis qu’elles ont officiellement
une âme, on se dit que ce genre de concept jeune devrait vieillir
plus rapidement. Déjà on voit les premiers effets pervers résultant
de ce mauvais usage de liberté. Rappelons aux femmes qu’il faut
qu’elles n’oublient pas l’éducation des enfants. On parle de démission
des parents, mais qui démissionne ? De tous temps l’homme s’est
occupé de subvenir aux besoins de sa famille tandis que la femme
assurait en grande partie l’éducation des enfants. Elles ont commis
l’imprudence de courir deux lièvres à la fois. Travailler et éduquer
seraient-ils devenus incompatibles au sein d’une famille ?
Non, si la femme reste à sa place. J’en
vois qui rigolent et qui pensent peut-être que l’homme doit prendre
sa part de responsabilité en matière d’éducation. Et puis quoi encore !
Chacun son boulot ! Je pense progressiste et futuriste l’affirmation
suivante : « n’imaginons pas que la société moderne voit
naître de nouveaux couples qui grâce aux technologies modernes et
à l’ouverture d’esprit de nos contemporains vivent sereinement leurs
vies professionnelles et familiales. C’est un non sens. Restons
vigilants. »
Je
terminerai par une maxime frappée au coin du bon sens (comme les
femmes, pas le bon sens, frappées) : C’est dans les vieux pots
qu’on fait la meilleure soupe. Soit !
Mais quand le pot est trop vieux, il faut le changer. Résumé : Plus
la société évolue, et plus la place accordée aux femmes grandit.
Les femmes au boulot, c’est un gain de production énorme. La femme
est l’avenir de l’homme, la femme est multi-tâches. On
pourrait passer des heures à énumérer toutes les qualités des femmes,
elles sont admirables. Les femmes sont capables d’occuper des postes
à responsabilités tout en gérant l’économie familiale. Les femmes
peuvent faire aussi bien que les hommes. Elles ont maintenant l’habitude de juger et de décider par elles-mêmes.
La liberté, l’égalité pour les femmes, sont encore des concepts
jeunes. Elles n’oublient
pas l’éducation des enfants. Travailler et éduquer seraient-ils
devenus incompatibles au sein d’une famille ? Non. L’homme
doit prendre La société moderne
voit naître de nouveaux couples qui grâce aux technologies modernes
et à l’ouverture d’esprit de nos contemporains vivent s Quand le pot
est trop vieux, il faut le changer. Coralexis Laurion. |
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© Dominique Vastra 2002
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