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Je voudrais que tu saches.

J'voudrais qu'tu saches que j'peux t'aimer
Autrement que sur l'oreiller.
J'voudrais qu'tu saches que j'peux t'aimer
A en souffrir et en crever.
Et en crever de plein délire,
Et sans jamais pouvoir le dire,
Avec seulement dans la mémoire
Ce grand trou noir.
En crever de trop de désir,
De tendres pensées, de sourires,
Avec uniquement l'espoir
De ton regard.

Ce que j'imagine pour toi,
C'est ce que je voudrais pour moi.
La force qui nous a unis
Pour notre vie,
Doit nous laisser au moins le droit,
Que tu portes la vie en toi.
Je suis prêt à tous les serments,
Pour que vienne notre enfant.

J'voudrais qu'tu saches que j'peux rêver
Ce que tu tentes de cacher.
J'voudrais qu'tu saches que j'peux rêver
Ce que tu n'oses pas penser.
Imaginer tous tes caprices,
Sans jamais tomber dans le vice,
Rester dans un rêve d'enfant
Pour quelques temps.
Conserver l'amour le plus pur,
Celui qui abat tous les murs,
Nous donnera une autre voie,
Une autre loi.

J'voudrais qu'tu saches, on reste deux,
Ca m'fait d'la peine, te voir pleurer.
J'voudrais qu'tu saches, j'suis malheureux,
Quand je vois tes diamants couler.
Des larmes qui roulent sur ta joue,
Et dont je connais bien le goût,
L'acidité d'une pluie d'orage,
Après la rage.
Il faut apaiser la colère,
Que cesse de gronder le tonnerre.
S'il faut se battre, alors crois moi,
Nous serons trois.

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© Dominique Vastra 2002